Revenu du Gabon en août 1999 après y avoir passé plus de 4 ans en tant que forestier, je me suis aussitôt remis à la trompe. Je me suis rapproché de Benoit Garnier et un de ses amis proche Sylvain Coutant qui m’a fait connaitre Gilbert.

Nous nous sommes donc rencontré la première fois avec Gilbert au Moulin de Courcelles où, en pleine recherche sur l’instrument, m’a totalement surpris sur sa vision de la trompe : fini le coté empirique, la science est là, et il faut s’en servir. Conquis presque de suite par cet homme très attachant, je suis devenu comme certains, un cobaye. J’ai du avoir en main durant près de 6 ans, une vingtaine de trompes différentes, qui étaient toujours des réussites, le fruit des nuits blanches de notre « géo-trouve- tout », « docteur gynéco» de la trompe.

Septembre 1999, je deviens champion de France avec en main une « Ferrari » pas encore très bien réglée, gare au dérapage, rendement super mais piste glissante, je me suis accroché, et suis arrivé en tête, la conjugaison du travail de la trompe avec l’aide de B Garnier, et du facteur G Cornélius a été une réussite, le facteur chance était aussi là, mais plus discret. Ses trompes ont évolué, après le son, le rendement, l’appui, puis encore le son, la justesse, puis l’esthétique, puis encore le son, la justesse avec les harmonies, les notes fondamentales, les harmoniques, la sûreté « pain zéro »….

Quel boulot, j’ai toujours été un chiant pour notre GC. L’appui qui me conviens le mieux est le AI*, le GV ( grand volume), c’est pour les grands champions comme BG ou Guillaume Caucat. Ses embouchures aussi m’ont étonnées, quel rendement, et quelle fidélité.
J’utilise en chant une 0,85 (cette taille intermédiaire m’est venue à l’esprit car elle manquait) bord large et en basse une 3,5. Je suis heureux que Frederic perpétue le savoir faire de Gilbert, j’ai pu le constater plusieurs fois, en particulier lors du choix d’une trompe : j’ai voulu m’imposer cette fois- ci , ayant en tête une trompe qui me demanderait moins d’air, un appui qui me briderait plus, pour moins me fatiguer pendant les cours de trompe, Fred m’a laissé faire tout en connaissant à l’avance le résultat. Je suis tombé une fois de plus sur le même appui. J’ai donc retrouvé, pour la gamme complète de ses trompes, tout le savoir faire que Gilbert lui a légué, c’est plutôt très rassurant ! Si Gilbert est arrivé à l’instrument quasi définitif, Fred perpétue son savoir et continue de nous faire de belles trompes, bravo, pari tenu !

Pierre CHARPENTIER, Directeur de l'Ecole de Trompes de Chambord


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